Algérie
Face aux dégâts causés par des pesticides chimiques utilisés dans des plantations d’agrumes, des apiculteurs algériens sont obligés de migrer vers le sud.
L’avenir des abeilles de Boumerdès à l’extrême nord-est d’Algérie en péril. La révélation est de la Coopérative apicole des Issers (CASAB) qui, en collaboration avec les pouvoirs publics, organise du 27 au 30 janvier à Boumerdès, un salon du miel.
Un salon non seulement pour faire la promotion et partant écouler le miel produit, mais beaucoup plus pour exposer les défis auxquels des apiculteurs algériens font face ces derniers temps. Parmi ces défis, la difficile survie d’abeilles dans des plantations d’agrumes.
Un apiculteur venu de la ville voisine de Zemmouri a par exemple déclaré avoir perdu toute sa ruche après que toutes les abeilles ont butiné des fleurs d’orangers traités avec des pesticides chimiques.
Une situation qui n’est pas sans conséquence sur la production du miel en Algérie. Un responsable de la CASAB explique que la production est tombée de plus de 5 kilos à près de 2 kilos de miel par ruche par an.
Face à la menace des pesticides chimiques, la plupart d’apiculteurs effectuent des transhumances à travers les pays. Certains se dirigent même vers le Sahara, au sud où le désert est loin d‘être un paradis pour les abeilles.
Mais pas de quoi inquiéter les Algériens. Car selon l’Institut technique des élevages (ITELV), le pays dispose de plusieurs zones mellifères. Au point que l’apiculture algérienne est en plein essor ces dix dernières années, car la production a atteint 74 420 quintaux par an par habitant. Bien plus qu’il y a 20 ans.
01:22
La fracture diplomatique entre l'Algérie et la France se creuse
01:00
Arrêt sur images du 9 mai 2025
00:59
Football : Youcef Atal condamné pour "incitation à la haine religieuse"
01:39
Football : Bounedjah pas rancunier du transfert avorté vers Al Ahly
Aller à la video
Enlèvement d'Amir DZ : un agent algérien toujours en détention
01:09
L'AES soutient l'initiative marocaine d'accès à la mer